« Travaux en hauteur, pas droit à l’erreur », une nouvelle campagne
Publié le 18 juin 2024
Avec le soutien institutionnel du ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) et de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), mais également des services de prévention et de santé au travail BTP et interprofessionnels (SPST) ainsi que de plusieurs partenaires de l’OPPBTP , tous se mobilisent pour la prévention du risque chute de hauteur.
Du 21 mai au 5 juillet prochain, la campagne 2024 s’articule autour d’un nouveau mot d’ordre : créer « un véritable déclic » chez les professionnels en misant sur le facteur humain, « parce que ça n’arrive pas qu’aux autres ! ».
En France, les chutes de hauteur figurent parmi les premières causes d’accident du travail mortel, avec les malaises, les accidents routiers et les accidents liés à la manutention manuelle de charge.
Une campagne de sensibilisation : Travaux en hauteur, pas droit à l’erreur !
À ce titre, les chutes, et en particulier les chutes de hauteur, constituent l’un des risques prioritaires du quatrième plan santé au travail (2021-2025).
Afin d’accompagner les professionnels, des ressources dédiées sont mises à dispositions sur le site de la campagne.
Les chutes de hauteur : un risque majeur
D’après les données nationales publiées par la Caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM), en 2021 comme en 2022, les chutes de hauteur représentent environ 12 % des accidents du travail en 1er règlement avec quatre jours d’arrêt et plus sur l’année, soit 22 224 et 84 décès (rapport annuel 2021 de l’Assurance maladie – risques professionnels).
Pour le seul secteur du BTP, 2021, les chutes de hauteur et les chutes de plain-pied ont représenté 13 213 accidents du travail de quatre jours d’arrêt et plus soit près 16% des accidents ayant pour cause des chutes. Le secteur du BTP est le seul secteur d’activité dans lequel la proportion de chutes de hauteur ayant entraîné un arrêt de travail de quatre jours et plus est presque identique à celle des chutes de plain-pied. Pour les autres secteurs, la proportion est moitié moindre.